Saint-Louis - Dakar
La destination qu’on s’est fixée est proche et on l’atteindra aujourd’hui. Le but est d'atteindre le lac Rose, point d'arrivée du mythique rallye Paris-Dakar.
On part tard de l’hôtel de la poste car on discute beaucoup de ce qu’il est possible de faire à moto dans le coin et on laisse passer la marée. On part vers 10:00 et la mer est montante et déjà au milieu de sa course. On ne pourra donc pas envisager aujourd’hui de rouler sur la plage.
On part donc par la route en commençant par traverser Saint-Louis qui grouille déjà de vie à cette heure. On est dans les bouchons et dans la pollution sur toute la traversée. Globalement les véhicules sont plutôt en bon état au Sénégal si on compare à la Mauritanie où la plupart des voitures sont de véritables épaves. Mais les normes anti-pollution ne sont visiblement pas encore arrivées là. Un véhicule sur trois émet une épaisse fumée noire.
On nous a expliqué que c’est parce que les Sénégalais utilisent des huiles de diverses origines mélangées au gazole pour faire des économies. Il faut dire que le litre est quasiment au même prix qu’en France alors que le PIB par habitant au Sénégal est 42 fois plus faible ! Visiblement ça n'empêche pas de rouler.
Malgré cela, on se sent sur la route dans un pays relativement avancé, avec une infrastructure routière de qualité, une signalisation correcte, un respect des feux et des priorités et peu de contrôles de police. On est bien loin de ce qu’on a connu en Mauritanie.
On sort de Saint-Louis au sud par la route principale, la N2 qui traverse quelques villages mais permet de rouler assez vite. Il faut bien sûr faire attention aux animaux et piétons.
On s’arrête pour déjeuner dans un petit restaurant qui borde la route dans le village de Guéoul. On y rencontre Antafall, la cuisinière qui nous propose un plat unique à base de poulet. On mange un excellent plat typique et légèrement relevé. On recommande ce restaurant.
On reprend la route peu après pour atteindre Thiès qu’on traverse avec difficulté tant les bouchons et la pollution sont intenses. Il fait chaud (36°). On devra demander plusieurs fois notre chemin car les directions des grandes villes ne sont pas mentionnées. On sort nos GPS et on tente de rejoindre le lac rose qui se trouve au nord de Dakar par l’autoroute. Eh oui ! Dakar a maintenant des autoroutes et les péages qui vont avec !
Mais pour cause de travaux, on ne peut pas prendre l’autoroute dans le bon sens et on continue donc sur la nationale vers Dakar. On prend alors une avenue qui nous amène aux villages de Sangalkam puis Bambilor où l’on rencontre quelqu’un qui nous guidera jusqu’à l’entrée de la piste qui mène au lac rose.
Piste facile, sablonneuse mais maintenant on sait qu’en roulant assez vite, ça passe partout. On y va avec nos pneus gonflés pour la route, ça glisse un peu mais pas de chute. On passe le village de Deni Biram Ndao et on rejoint le lac rose sans encombre. On est un peu déçus car à cette heure de la journée, il n’est pas franchement rose.
On prend quelques photos et on progresse autour du lac où des vendeuses cherchent à nous vendre des bibelots. On donne un peu d’argent et on repart pour rattraper la route qui mène à Niaga.
On se fait dépasser par un homme blanc, souriant, sans casque sur un scooter… C’est Vicens, le beau frère de Benoit qui vit à Dakar depuis 25 ans ! On lui avait dit qu’on arriverait dans l’après-midi au Lac Rose.
Il nous guide jusqu’à Ngor, où il habite, à la pointe de Dakar où il habite. On prend pour cela l’autoroute qui traverse Dakar. La traversée est rapide et dangereuse ; les nombreux scooters passent d’une file à l’autre, on leur emboite le pas à plus de 100 km/h. Aux péages les deux roues passent devant toutes les voitures et personne ne conteste.
La sortie de l’autoroute est lente car on arrive à nouveau dans des bouchons très denses. De nombreux vendeurs ambulants en profitent pour proposer leurs objets aux automobilistes.
On termine en se faufilant dans les bouchons de Dakar et on se rend compte que ça doit être infernal en voiture. La progression est sûrement extrêmement lente et il faudrait plusieurs heures pour faire le trajet qu’on a fait en une trentaine de minutes à moto.
On arrive sur une place d’un quartier grouillant de vie à cette heure (il est environ 20:00) et on laisse les motos qui seront sous la surveillance d’un gardien toute la nuit. On dépose les valises et les sacs qu’on transportera à pied dans un dédale de ruelles pour arriver dans une magnifique maison qui a littéralement les pieds dans l’eau où on est reçus comme des princes avec un repas traditionnel par Amina, la femme de Bicens.
Nous voilà donc à Dakar, le but de notre périple. On est maintenant arrivés et on va pouvoir se consacrer aux loisirs, faire enfin ce qu’on aime : de la moto 😊.
On part tard de l’hôtel de la poste car on discute beaucoup de ce qu’il est possible de faire à moto dans le coin et on laisse passer la marée. On part vers 10:00 et la mer est montante et déjà au milieu de sa course. On ne pourra donc pas envisager aujourd’hui de rouler sur la plage.
On part donc par la route en commençant par traverser Saint-Louis qui grouille déjà de vie à cette heure. On est dans les bouchons et dans la pollution sur toute la traversée. Globalement les véhicules sont plutôt en bon état au Sénégal si on compare à la Mauritanie où la plupart des voitures sont de véritables épaves. Mais les normes anti-pollution ne sont visiblement pas encore arrivées là. Un véhicule sur trois émet une épaisse fumée noire.
On nous a expliqué que c’est parce que les Sénégalais utilisent des huiles de diverses origines mélangées au gazole pour faire des économies. Il faut dire que le litre est quasiment au même prix qu’en France alors que le PIB par habitant au Sénégal est 42 fois plus faible ! Visiblement ça n'empêche pas de rouler.
Malgré cela, on se sent sur la route dans un pays relativement avancé, avec une infrastructure routière de qualité, une signalisation correcte, un respect des feux et des priorités et peu de contrôles de police. On est bien loin de ce qu’on a connu en Mauritanie.
On sort de Saint-Louis au sud par la route principale, la N2 qui traverse quelques villages mais permet de rouler assez vite. Il faut bien sûr faire attention aux animaux et piétons.
On s’arrête pour déjeuner dans un petit restaurant qui borde la route dans le village de Guéoul. On y rencontre Antafall, la cuisinière qui nous propose un plat unique à base de poulet. On mange un excellent plat typique et légèrement relevé. On recommande ce restaurant.
On reprend la route peu après pour atteindre Thiès qu’on traverse avec difficulté tant les bouchons et la pollution sont intenses. Il fait chaud (36°). On devra demander plusieurs fois notre chemin car les directions des grandes villes ne sont pas mentionnées. On sort nos GPS et on tente de rejoindre le lac rose qui se trouve au nord de Dakar par l’autoroute. Eh oui ! Dakar a maintenant des autoroutes et les péages qui vont avec !
Mais pour cause de travaux, on ne peut pas prendre l’autoroute dans le bon sens et on continue donc sur la nationale vers Dakar. On prend alors une avenue qui nous amène aux villages de Sangalkam puis Bambilor où l’on rencontre quelqu’un qui nous guidera jusqu’à l’entrée de la piste qui mène au lac rose.
Piste facile, sablonneuse mais maintenant on sait qu’en roulant assez vite, ça passe partout. On y va avec nos pneus gonflés pour la route, ça glisse un peu mais pas de chute. On passe le village de Deni Biram Ndao et on rejoint le lac rose sans encombre. On est un peu déçus car à cette heure de la journée, il n’est pas franchement rose.
On prend quelques photos et on progresse autour du lac où des vendeuses cherchent à nous vendre des bibelots. On donne un peu d’argent et on repart pour rattraper la route qui mène à Niaga.
Il nous guide jusqu’à Ngor, où il habite, à la pointe de Dakar où il habite. On prend pour cela l’autoroute qui traverse Dakar. La traversée est rapide et dangereuse ; les nombreux scooters passent d’une file à l’autre, on leur emboite le pas à plus de 100 km/h. Aux péages les deux roues passent devant toutes les voitures et personne ne conteste.
La sortie de l’autoroute est lente car on arrive à nouveau dans des bouchons très denses. De nombreux vendeurs ambulants en profitent pour proposer leurs objets aux automobilistes.
On termine en se faufilant dans les bouchons de Dakar et on se rend compte que ça doit être infernal en voiture. La progression est sûrement extrêmement lente et il faudrait plusieurs heures pour faire le trajet qu’on a fait en une trentaine de minutes à moto.
On arrive sur une place d’un quartier grouillant de vie à cette heure (il est environ 20:00) et on laisse les motos qui seront sous la surveillance d’un gardien toute la nuit. On dépose les valises et les sacs qu’on transportera à pied dans un dédale de ruelles pour arriver dans une magnifique maison qui a littéralement les pieds dans l’eau où on est reçus comme des princes avec un repas traditionnel par Amina, la femme de Bicens.
Nous voilà donc à Dakar, le but de notre périple. On est maintenant arrivés et on va pouvoir se consacrer aux loisirs, faire enfin ce qu’on aime : de la moto 😊.
Bravo, jolie balade quand-même. Et maintenant? vous rentrez en moto?
RépondreSupprimerBravo les gars ! Mission accomplie. Vous allez enfin pouvoir reposer vos fessiers et.... prendre une petite douche avant de rentrer ?
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