Le pays Bassari
Le pays Bassari regorge de villages de tradition animiste et nous allons essayer d’aller voir des endroits où il n’est pas envisageable d’aller autrement qu’à moto. Il existe des pistes majeures accessibles à des véhicules 4x4 ou des camions et des pistes secondaires qui ne sont praticables qu’en deux roues.
On nous fait visiter le village dans lequel on a dormi. Sans grande surprise, on se croit dans un musée. Il n’y a pas grand-chose d’authentique et personne ne vit là. On découvre tout de même les modes de construction des huttes.
Pierrick couche la Yamaha pour la énième fois du voyage en tentant de monter une marche trop haute. Pas grave ; les crash bars on fait leur job et les valises sont solides.
Vers 9:00, on s’assure que la réparation du scooter tient et on part pour rejoindre Dindefelo où des cascades magnifiques nous attendent. Il faut déjà 33°, un bain sera le bienvenu. On part sur la piste sud et on rejoint facilement Dindefelo sans difficulté. Après une marche de 2 km à travers une végétation luxuriante, on trouve la cascade d’une centaine de mètres de hauteur surplombant un bassin avec de l’eau à 20° environ. L’endroit est paradisiaque avec le soleil qui éclaire le bassin et la végétation exotique. Malheureusement, on n’est pas les seuls à connaitre : il n’y a que des blancs sur le site !
Le problème si on tente cela est que l’on ne pourra pas trouver d’essence en chemin et que, si on ne peut pas traverser le fleuve Gambie vers le nord, on sera coincés et obligés de retourner à Kedougou après avoir parcouru de longues distances sur les pistes. De plus, avec le problème du scooter, il ne sera pas facile de trouver de l’aide si on est au milieu de nulle part.
Dans un premier temps on renonce et on retourne manger à Kedougou qui n’est qu’à une trentaine de km de piste.
A Salemata nous trouvons de quoi dormir mais encore une fois, ça sent le piège à touristes : un minibus de Nouvelles Frontières est garé dans l’enceinte où se trouve les cases. On nous dit qu’il n’y a plus de place. Ça tombe bien ; on met le cap sur un village authentique nommé Ethiolo en prenant une petite piste vers le sud.
On arrive là-bas de nuit et on est reçu par le chef du village qui nous propose de partager le repas et nous fournit une case pour la nuit. Là on n’est plus dans le luxe ; les lits sont faits de bois, la « salle de bain » est un coin dehors, sur le sol et sans évacuation avec un bidon d’eau. On est dans un village où de nombreuses familles vivent dans les cases d’à côté. On a trouvé ce qu’on est venu chercher.
On passe toute la soirée autour du plat à discuter avec le chef du village de ses traditions, de l'histoire des Bassari, etc.
On nous fait visiter le village dans lequel on a dormi. Sans grande surprise, on se croit dans un musée. Il n’y a pas grand-chose d’authentique et personne ne vit là. On découvre tout de même les modes de construction des huttes.
Vers 9:00, on s’assure que la réparation du scooter tient et on part pour rejoindre Dindefelo où des cascades magnifiques nous attendent. Il faut déjà 33°, un bain sera le bienvenu. On part sur la piste sud et on rejoint facilement Dindefelo sans difficulté. Après une marche de 2 km à travers une végétation luxuriante, on trouve la cascade d’une centaine de mètres de hauteur surplombant un bassin avec de l’eau à 20° environ. L’endroit est paradisiaque avec le soleil qui éclaire le bassin et la végétation exotique. Malheureusement, on n’est pas les seuls à connaitre : il n’y a que des blancs sur le site !
On profite de la fraicheur de l’endroit et on repart après s’être renseigné auprès de diverses sources sur la manière de traverser le pays Bassari pour remonter vers Tambacounda puis Dakar. Mais partout on nous dit que c’est impossible et qu’il faudra rejoindre à nouveau Kedougou pour reprendre la traversée du parc par la piste qui nous a amenés. On n’aime guère ces réponses, d’autant que sur notre carte figurent de petites pistes qui devraient permettre de passer par l’ouest.
Dans un premier temps on renonce et on retourne manger à Kedougou qui n’est qu’à une trentaine de km de piste.
Il est 15 heures quand on mange et après briefing, on décide tout de même de prendre le risque en se disant qu’on trouvera bien une solution pour passer. On fait le plein des motos et nous voilà partis pour 90 km de piste vers l’ouest jusqu’au village de Salémata qu’on atteint à la tombée de la nuit.
A Salemata nous trouvons de quoi dormir mais encore une fois, ça sent le piège à touristes : un minibus de Nouvelles Frontières est garé dans l’enceinte où se trouve les cases. On nous dit qu’il n’y a plus de place. Ça tombe bien ; on met le cap sur un village authentique nommé Ethiolo en prenant une petite piste vers le sud.
On arrive là-bas de nuit et on est reçu par le chef du village qui nous propose de partager le repas et nous fournit une case pour la nuit. Là on n’est plus dans le luxe ; les lits sont faits de bois, la « salle de bain » est un coin dehors, sur le sol et sans évacuation avec un bidon d’eau. On est dans un village où de nombreuses familles vivent dans les cases d’à côté. On a trouvé ce qu’on est venu chercher.
On passe toute la soirée autour du plat à discuter avec le chef du village de ses traditions, de l'histoire des Bassari, etc.
Après une nuit
réparatrice dans la case du village, on prend un rapide petit déjeuner et on va visiter le village. Les Bassari vivent vraiment ici avec très peu de commodités, de l'agriculture et de l'élevage.
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