Dakar - Kedougou


On a environ 700 km à faire pour rejoindre Kedougou, aux portes du pays Bassari.


 On se lève à 6:00 et à 7:00 on est partis. On prend l’autoroute pour sortir de Dakar qui est très fluide à cette heure matinale et dès la sortie à Mbour, en direction de Kaolac on arrive dans des bouchons sur des dizaines de Km.


Heureusement, on est à moto et on dépasse aisément. Après une heure on retrouve une circulation dense mai qui nous permet tout de même de rouler vite. Après Kaolac, la circulation devient fluide jusqu’à Tambacounda.

Vicens nous accompagne avec un scooter Yamaha Tmax. On a des doutes sur la résistance d’une telle machine à ce qu’on se propose de faire mais Vicens qui a beaucoup voyagé dans la région a une certitude : le scooter passe partout en Afrique, quand c’est difficile on passe lentement mais on passe. On verra !


Vingt kilomètres après Tambacounda on entre dans le parc national du Nikolo-Koba et après quelques vingt kilomètres de plus la route fait place à une piste de terre rouge. La piste est défoncée, on y croise des camions mais on maintien l’allure car il nous faut arriver à Kedougou avant la nuit.







On croise de nombreux animaux : oiseaux colorés, différentes races de singes… Le parc abrite aussi des hyènes, des hippopotames et bien d’autres espèces.







Sans grande surprise, le scooter ne tient pas longtemps à ce régime avec ses petites roues équipées de pneus tubeless : un choc sur la jante conduit à une crevaison à l’arrière qui nous obligera à nous arrêter à Mako, une ville de chercheurs d'or, à la tombée de la nuit. On tente de réparer en redressant la jante sans démonter la roue et en bouchant la fissure avec de la pâte époxy.


Ça tiendra jusqu’à Kedougou qu’on atteint après une heure de route de nuit. De là, on prend une piste vers l’ouest qui nous amène au village communautaire de Bandafassi où on trouve notre hébergement dans des huttes. Il s’agit d’un village financé par l’Unesco qui ressemble à un authentique village Bassari mais qui en fait a été largement aménagé pour les touristes ; pas exactement ce dont on rêvait mais il est tard et il faut qu’on se pose. De plus, la roue du scooter de Vicens est à nouveau dégonflée.

On décide de mettre une chambre à air de moto. On démonte la roue (pas simple sur un scooter) et l’on place dans le petit pneu tubeless une chambre de 18 pouces conçue pour la BMW. On gonfle à 2.5 bars pour éviter que ça ne bouge à l’intérieur du pneu et on va se coucher.



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