Articles

Bilan et Budget

Image
Alors... Yamaha XTZ 660 ou BMW 850 GS pour ce genre de périple ?  Le choix est cornélien car s'il est vrai que la Yamaha s'est montrée sensiblement plus à l'aise dans le sable et sur la latérite, la BMW s'est montrée plus agréable sur la route. Et de la route... il y en a beaucoup ! Incontournable dans le Sahara Occidental notamment ! La première chose est la différence de poids, environ 20 kg de moins pour le 660 ce qui est bien appréciable dans le sable. En revanche, le 850 est un bicylindre qui offre bien plus de souplesse et ne nécessite pas de jouer avec le sélecteur. La garde au sol est également en faveur de la Yamaha bien que les hauteurs de selle soient sensiblement identiques sur les deux machines. Là où le 850 n'est clairement pas adapté, c'est au niveau de la contenance du réservoir. Malgré notre bidon additionnel, l'autonomie est nettement insuffisante pour un voyage de ce type. La rareté des pompes dans le Sahara Occidental et en Maurit...

Rapatrier les motos à partir de Dakar

Image
Les meilleures choses ont une fin et il est temps pour nous de retourner à nos occupations en Europe. On a pesé différentes solutions : rentrer à moto, laisser les motos au Sénégal et, plus tard, revenir les chercher pour les rapatrier ou pour poursuivre notre périple plus bas en Afrique, ou encore, essayer de les rapatrier imédiatement sans nous, en fret maritime. Rentrer par la route n’a d’intérêt que si l’on n’est pas pressés et on n’avait plus suffisamment de temps après la ballade en pays Bassari. Laisser les motos au Sénégal promettait de nouvelles aventures africaines mais imposait d’avoir un garage sécurisé et la seule chose qu’on nous proposait nous aurait obligé à les laisser dehors avec une surveillance dans un premier temps en attendant que le garage construit par Vicens soit terminé. Dakar est exposé à l’air marin et ce n’est pas très bon pour un stockage long. La vente sur place aurait été possible avec nos carnets ATA et on est allé voir un vendeur de motos renommé à...

Clandestins en Guinée Conakry

Image
Il est temps de repartir. On a décidé de rentrer à Dakar sans repasser par Kedougou et il va donc falloir trouver un passage vers l’ouest. On se renseigne dans le village Bassari où l'on a passé la nuit et encore une fois on nous dit que ce n’est pas possible car le fleuve Gambie ne peut être traversé et qu’on va devoir revenir vers l’est ; vers Kedougou ! Qu’a cela ne tienne, on est têtus et on va tenter de passer comme prévu. On a avec nous Vicens qui connait bien l’administration locale pour avoir travaillé dans différents ministères. Si on a besoin de passe-droit, on pourra compter sur lui. En regardant la carte, il semble qu’il existe de petites pistes qui cheminent vers l’ouest et remontent vers Tambacounda à travers le parc national. Seul problème, elles sont coupées par le fleuve Gambie, qui à cette période de l’année, juste après la saison des pluies promet d’être difficile à traverser. D’autant qu’il est peuplé d’hippopotames et de crocodiles mais on ne va pas se la...

Le pays Bassari

Image
Le pays Bassari regorge de villages de tradition animiste et nous allons essayer d’aller voir des endroits où il n’est pas envisageable d’aller autrement qu’à moto. Il existe des pistes majeures accessibles à des véhicules 4x4 ou des camions et des pistes secondaires qui ne sont praticables qu’en deux roues. On nous fait visiter le village dans lequel on a dormi. Sans grande surprise, on se croit dans un musée. Il n’y a pas grand-chose d’authentique et personne ne vit là. On découvre tout de même les modes de construction des huttes. Pierrick couche la Yamaha pour la énième fois du voyage en tentant de monter une marche trop haute. Pas grave ; les crash bars on fait leur job et les valises sont solides. Vers 9:00, on s’assure que la réparation du scooter tient et on part pour rejoindre Dindefelo où des cascades magnifiques nous attendent. Il faut déjà 33°, un bain sera le bienvenu. On part sur la piste sud et on rejoint facilement Dindefelo sans difficulté. Après une...

Dakar - Kedougou

Image
On a environ 700 km à faire pour rejoindre Kedougou, aux portes du pays Bassari.   On se lève à 6:00 et à 7:00 on est partis. On prend l’autoroute pour sortir de Dakar qui est très fluide à cette heure matinale et dès la sortie à Mbour, en direction de Kaolac on arrive dans des bouchons sur des dizaines de Km. Heureusement, on est à moto et on dépasse aisément. Après une heure on retrouve une circulation dense mai qui nous permet tout de même de rouler vite. Après Kaolac, la circulation devient fluide jusqu’à Tambacounda. Vicens nous accompagne avec un scooter Yamaha Tmax. On a des doutes sur la résistance d’une telle machine à ce qu’on se propose de faire mais Vicens qui a beaucoup voyagé dans la région a une certitude : le scooter passe partout en Afrique, quand c’est difficile on passe lentement mais on passe. On verra ! Vingt kilomètres après Tambacounda on entre dans le parc national du Nikolo-Koba et après quelques vingt kilomètres de p...