Les joies de l'administration africaine
Réveil vers 7:30, on prend un café et à 8:15 on remercie Salama pour son invitation et on prend la route bien décidés à entrer en Mauritanie dans la journée. On a tout lu sur cette frontière ; qu’il fallait arriver de bonne heure pour avoir une chance de passer, que c’était compliqué, etc.
On vous rappelle que nous, on a des carnets ATA ! Tous nos lecteurs savent bien que ça facilite grandement les passages en douane 😊. On décide donc d’y aller en début d’après-midi tout en sachant que la frontière ferme à 18 heures.
On roule deux heures et on s’arrête à côté d’un garage faire le plein et prendre un thé (il n’y a pas partout du café). On y fait la rencontre d’un Espagnol de Murcia qui se ballade un peu à vélo : Il va juste en Afrique du sud ! Il raconte son périple dans ce site : https://afrikakeke.wordpress.com/
Il fait ça seul et nous a précisé que c'était uniquement parce qu'il n'avait trouvé personne d'assez fou pour le suivre.
En voyant le garage, Benoit est moyennement motivé pour confier la BMW pour son problème de boite 😊. On va continuer avec la boite qui craque car il parait que c’est normal d’après les forums.
Sur la route vers la frontière, on trouve un dromadaire mort, vraissemblablement percuté par un véhicule et un camion calciné encore fumant. On se dit qu'on a bien fait de ne pas rouler cette nuit !
En arrivant près de la frontière le paysage change et on retrouve les dunes de sable dans lesquelles on aime rouler 😊. Au final, on ne tente pas de rouler dedans car un panneau « danger mines » nous laisse penser que nos pneus solides ne tiendraient pas à ça.
On remonte une file d’une trentaine de poids-lourds et on arrive au poste frontière où un policier nous fait signe de nous garer à l’entrée. On donne ici le parcours pour les motards qui sont tentés par l’aventure :
Il a fallu se débarrasser du facilitateur et se contenter de payer les 100 euros négociés. Il nous a fait comprendre que ça ne comprenait pas son travail et on lui a rappelé qu’on connaissait les prix et qu’on savait qu’il avait pris 15 euros pour chacun comme commission. Voyant qu’on connaissait les prix il a laissé tomber. Il a sûrement dû graisser quelques pattes mais il faut savoir que très peu de mauritaniens gagnent 30 euros par jour, lui les a gagnés en 3 heures. On a donc pas de scrupules et on ne lâche rien de plus. Après tout, on avait négocié dès le départ.
A la sortie, il y a environ 4 km à parcourir pour franchir la ligne de chemin de fer qui parait il voit passer les trains les plus longs du monde et juste après choisir entre Nouakchott à gauche et Nouadhibou à droite. Le premier est à 450 km, le second à 35 km.
Il était déjà 15:30 et sachant qu’il n’y a pas d’hôtel entre la frontière et Nouakchott, on a choisi d’aller se reposer à Nouadhibou où l’on a trouvé un hôtel haut de gamme pour 64 euros la chambre avec petit déjeuner (Hotel Prestige, près du centre).
On vous rappelle que nous, on a des carnets ATA ! Tous nos lecteurs savent bien que ça facilite grandement les passages en douane 😊. On décide donc d’y aller en début d’après-midi tout en sachant que la frontière ferme à 18 heures.
On roule deux heures et on s’arrête à côté d’un garage faire le plein et prendre un thé (il n’y a pas partout du café). On y fait la rencontre d’un Espagnol de Murcia qui se ballade un peu à vélo : Il va juste en Afrique du sud ! Il raconte son périple dans ce site : https://afrikakeke.wordpress.com/
Il fait ça seul et nous a précisé que c'était uniquement parce qu'il n'avait trouvé personne d'assez fou pour le suivre.
En voyant le garage, Benoit est moyennement motivé pour confier la BMW pour son problème de boite 😊. On va continuer avec la boite qui craque car il parait que c’est normal d’après les forums.
Sur la route vers la frontière, on trouve un dromadaire mort, vraissemblablement percuté par un véhicule et un camion calciné encore fumant. On se dit qu'on a bien fait de ne pas rouler cette nuit !
En arrivant près de la frontière le paysage change et on retrouve les dunes de sable dans lesquelles on aime rouler 😊. Au final, on ne tente pas de rouler dedans car un panneau « danger mines » nous laisse penser que nos pneus solides ne tiendraient pas à ça.
On remonte une file d’une trentaine de poids-lourds et on arrive au poste frontière où un policier nous fait signe de nous garer à l’entrée. On donne ici le parcours pour les motards qui sont tentés par l’aventure :
- Aller voir un gendarme (habillé en gris) dans la baraque de gauche et lui donner le passeport et les deux feuillets vert et blanc d’entrée du véhicule sur le territoire marocain. Récupérer ces éléments après validation.
- Vous pouvez accepter une des nombreuses propositions qui vous sera faite par un facilitateur de passage. Pour la négociation, Il faut savoir que le coût réel du visa Mauritanien est de 55 euros, celui de l’assurance et du passavant représente 30 euros quel que soit le nombre de jours demandé (on a demandé 7 jours). Soit 85 euros en tout. On a négocié le passage à 100 euros soit 15 euros pour le facilitateur par personne.
- Il est impossible de payer en Dirhams, vous devez payer impérativement en euros, en dollars, etc.
- Demander une fiche blanche au policier (habillé en noir) immédiatement à droite après la barrière et la remplir (c’est la fiche de sortie du Maroc)
- Un guichet se trouve 50 m à gauche (juste après un guichet de douanes). Allez-y et fournissez le passeport, les feuillets vert et blanc et la fiche blanche remplie. On vous tamponne le passeport et on vous le rend.
- Passez ensuite sous le portique où ils fouilleront éventuellement le véhicule (on y a eu droit) et redemanderont vos documents, y compris la carte grise.
- Si vous n’avez pas de carnet ATA, à ce stade vous êtes déjà sortis du Maroc, il ne reste qu’à rentrer en Mauritanie.
- Si vous avez un carnet ATA, vous devez aller au grand bureau de douane situé à droite de la route où on vous tamponnera le carnet ATA en rechignant un peu.
- Reste à rejoindre la frontière mauritanienne après un dernier contrôle de passeports au Maroc.
- Traversez le no man’s land en vous dirigeant vers l’antenne. Si comme nous, vous prenez un facilitateur, il vous demandera de le suivre et vous guidera dans le no man’s land (4 km de route défoncée). Ça nous a permis de gagner beaucoup de temps car il nous a fait contourner les files de véhicules.
- On arrive à la frontière mauritanienne et là il s’agit de faire un visa. Dans le bureau de gauche marqué « Visas » faire la queue (là encore le facilitateur peut vous faire gagner du temps en s’occupant de l’assurance et du passavant pendant que vous faites le visa)
- Quand vous êtes reçus dans le bureau des visas, on vous prend en photo, on prend les empreintes et on tamponne le passeport. Il faudra alors attendre qu’on vous appelle (1/2 heure environ) pour vous restituer le passeport contre les 55 euros.
- Si vous aviez un facilitateur, vous n’avez qu’à signer le papier de l’assurance et régler le montant global à lui directement. Si vous avez choisi de vous en passer il vous faudra aller au bureau d’assurance à gauche dans le même bâtiment que le bureau des visas et remplir les documents associés.
- Tout est terminé, il est encore temps de changer vos Dihrams au noir car la seule banque présente sur le site ne les accepte pas et vous ne pourrez pas les changer en dehors du Maroc. Pour information, on a changé 1 dirham contre 37 Ouiguiyas.
L’opération complète a pris un peu moins de 3 heures pour nous. Voici les photos dans le no man's land. Pour passer devant, il faut contourner par le sable.
A la sortie, il y a environ 4 km à parcourir pour franchir la ligne de chemin de fer qui parait il voit passer les trains les plus longs du monde et juste après choisir entre Nouakchott à gauche et Nouadhibou à droite. Le premier est à 450 km, le second à 35 km.
Il était déjà 15:30 et sachant qu’il n’y a pas d’hôtel entre la frontière et Nouakchott, on a choisi d’aller se reposer à Nouadhibou où l’on a trouvé un hôtel haut de gamme pour 64 euros la chambre avec petit déjeuner (Hotel Prestige, près du centre).
Une formalité cette frontière...
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