De Guelmim à Laayoune

Ce matin, lever tard (à 9:00), petit déjeuner marocain et on attend avant de partir car un brouillard épais est tombé sur la ville.

Superbe cadeau pour l’anniversaire de Pierrick qui pourtant n’avait pas ébruité l’affaire. Un outil de poche "all-in-one" de haute qualité.


On part finalement à 10:30 dans le brouillard vers le sud-ouest pour rejoindre Laayoune.

On se perd dans la ville ; bien que nous cherchions un axe important, il est rare d’avoir des indications en ville. Finalement on regarde le GPS et on s’extirpe de Guelmim sur la route vers Tan-Tan.

On roule dans le brouillard sur une centaine de km, par une vingtaine de degrés seulement et une humidité importante qui nous oblige à mettre les combinaisons de pluie.




Un radar mobile nous vise alors qu’on double des voitures et on croit qu’on est bons pour une amende (on était à 120-130 pendant le dépassement sur un tronçon limité à 80). On ralentit et on a la bonne surprise de voir les policiers nous faire signe de passer alors qu’ils verbalisaient un automobiliste. On a eu de la chance et on fait un peu plus attention. On roule en moyenne à 100/110 dorénavant.

Le ciel se dégage enfin un peu avant Tan-Tan où l’on retrouve le soleil mais aussi un fort vent qui vient de l’Atlantique et qui est froid.

On longe la côte jusqu’à Sidi Akhfennir sans difficulté ; on s’arrête pour prendre quelques photos.


On roule toujours environ à 100/110 km/h et Pierrick double un camion dans un virage, sur une ligne blanche (il n’y a quasiment que des lignes blanches au Maroc sur les routes à deux voies). Cette fois, on se fait arrêter : contrôle des passeports et on nous signale le franchissement de ligne blanche. On parlemente, on dit qu’on va à Dakar, on échange sur la beauté des paysages et sur les motos et ça se termine par un « bienvenue au Maroc », faites attention la prochaine fois !

On continue via Tarfaya et on rejoint Laayoune vers 18:00. Contrôle de police à l’entrée de la ville comme dans la plupart des villes du Sahara Occidental. On donne une fiche préremplie et on nous indique un bon hôtel.

Voici les fiches types qu’il faut avoir pour réaliser la traversée sans perdre de temps aux contrôles de police. On en a réalisé une sous Excel que vous pouvez télécharger ici : http://www.iaes-software.com/persopierrick/FichePolice.xlsx ou encore en PDF là : http://www.iaes-software.com/persopierrick/FichePolice.pdf

Il en faut une trentaine pour traverser le Maroc et la Mauritanie.

On s’installe à l’hôtel vers 19:00 et on va bouffer dans un petit resto à côté. Sympa et simple, traditionnel, on a mangé du dromadaire. C'est très bon !


On voulait gouter à des pâtisseries traditionnelles alors on finit dans le centre-ville, guidé par un militaire à qui on avait demandé de nous indiquer un lieu où on en trouverait et qui était ravi de nous montrer sa ville. Laayoune ressemble beaucoup à une ville européenne, elle est complètement différente des villes qu’on a traversées jusqu’alors : Peu ou pas de femmes voilées, beaucoup plus de mixité, des restaurants et cafés branchés, des concerts de rue. On pourrait être à Toulouse, à Bruxelles ou à Munich. A tel point qu'on a dû se contenter de pâtisseries comme celles qu'on trouve en France.

Demain on continue la descente, encore environ 500 km de route au programme.

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